JOURNEE DU LUNDI 18 SEPTEMBRE 2006

Publié le par Papy Rider

JOURNEE DE LUNDI 18 SEPTEMBRE 2006

 

Pour moi, réveil vers 6h30, comme tous les jours, un coup d’œil par la fenêtre çà va il fait beau et la mer a cette couleur que j’adore, un bleu presque vert tout près du  rivage où les fonds sont hauts et un bleu foncé plus au large avec des taches plus sombres qui signalent qu’il y a des rochers ou de l’algue brune sur le fond. Je ne lasserai jamais de cette vue splendide.

 

Je descends prendre mon petit déjeuner, je dis bonjour aux copains de Germaine dans leur aquarium et je sors fumer ma cigarette. Aujourd’hui nous allons à Hussein-Dey pour faire nos adieux à nos anciens amis ainsi qu’aux nouveaux que nous nous sommes fait pendant ce séjour enchanteur trop court à mon goût. Pourtant en y repensant j’ai quand même fait un splendide voyage. J’ai vu énormément de coins que je ne pensais plus revoir. Lors de mon prochain séjour, Inch Allah, j’essaierai de m’attarder dans les endroits où je n’ai pus que brièvement jeter un petit coup d’œil. Je pense surtout à Alger plage. C’est sur une des plages de cette ville que j’ai rencontré celle qui aller devenir mon épouse. Le jour où nous avons été dans ce coin magnifique je n’ai pas réussit à trouver cet endroit, il faut dire que la ville a beaucoup changer et va encore changer car beaucoup de maisons sont en rénovation ou en train de se construire, mais promis quitte à  passer la journée dans cette ville, je trouverai cette plage et la maison de l’oncle de ma femme où elle séjournait pendant les vacances de ses parents.

 

Je descend jusqu’au coin de la rue pour acheter des friandises au petit fils de notre logeuse et je reviens dans la grande salle de la pension où Germaine prend son petit déjeuner. Je cherche le petit gamin, je lui donne ses bonbons et je vais boire mon café noir avec notre charmante logeuse.

 

Germaine est prête à partir, je donne un coup de fil à monsieur Wouarhid notre chauffeur de taxi qui nous amène directement chez Simone, l’amie de Germaine. Nous la trouvons dans le parking de l’immeuble, elle revient de la rue Parnet où elle a fait quelques courses. Je tire la langue, malgré 2 ou 3 poses, pour monter les onze étages qui nous séparent de son appartement. Simone nous offre un rafraîchissement et je fais la connaissance de « Gilbert le canari » ainsi baptisé parce que lors de la dernière visite de Germaine chez son amie, il parait qu’il a fallu qu’elles quittent la cuisine où se trouve Gilbert, pour aller dans la salle à manger car il ne s’arrêtait pas de chanter et ces dames ne s’entendaient plus, j’ai compris je dois être bavard.

 

Il est vrai que j’ai du saouler mes amis, depuis que je suis revenu chez moi, est ce l’air de mon pays mais je n’arrêtais pas de m’extasier sur ce que je voyais et de raconter mes souvenirs à propos d’un lieu que l’on visitaient. Ici je faisait çà, là je faisait ci, c’est vrai  je l’avoue j’ai été bavard, Mea-Culpa Germaine si je t’ai autant rabattu les oreilles mais j’étais tellement heureux de revoir mon bled. Simone et Germaine me demande d’aller sur le balcon pour voir le panorama qu’on y découvre. Incroyable du haut de ces onze étages je découvre tout Hussein-Dey à mes pieds ainsi que la baie d’Alger du port au Cap Matifou. Je prends quelques photos pour montrer à mes enfants le beau pays où je suis né.

                                 Vue de la Baie d'Alger

                                 Vue d'Hussein-Dey

                                  Vue d'Hussein-Dey

                                        Vue de Kouba

toutes ces photos ont été prises du balcon de chez Simone

Nous prenons congé de Simone et de Gilbert le canari, (quel chance il a ce Gilbert de pouvoir rester dans cette ville qui m’est si chère),.

 

Simone nous fait des signes d’adieu par son balcon pendant que Germaine me dit qu’elle espère bien revoir cette dame de 86 ans à son prochain voyage. Je ne dis rien mais je ne puis m’empêcher de penser Inch Allah que dieu prête vie à cette vieille dame si gentille, afin que le voeux de mon amie se réalise. Nous redescendons vers la rue de Constantine en passant par Nouvel Ambert et nous rejoignons la place d’Hussein-Dey. Pour aller manger je demande à Germaine si elle veut manger des grillades et nous voila attablés prés du cinéma ROYAL,chez l’ami de mon copain Mohamed. Au menu crudités, grillades d’abats brochettes de viande et je sais plus quoi.

 

Après le café nous allons un moment nous asseoir sur un banc de la place où une fois de plus Germaine est sauvagement attaquée par ces minuscules fourmis qui hantent ce lieu.

 

Il fait chaud, un vrai régal pour moi qui adore la chaleur naturelle du soleil. Je demande à Germaine si elle veut bien m’accompagner au cimetière, comme nous ne devons plus revenir à Hussein-Dey je voudrai dire au revoir à mon père. Nous y allons doucement mais à notre arrivée il est fermé, nous attendons un peu et enfin un gardien ouvre les portes. Germaine m’attend sur le banc en pierre et je vais me recueillir sur la tombe de mon père, je caresse longuement de la paume de la main ce caveau en marbre blanc en formulant le vœux de pouvoir revenir faire ce geste sur cette tombe, pour avoir la joie de la fleurir et de retrouver les êtres chers qui y reposent.

 

Nous voilà repartis sous un soleil de plomb vers la place pour nous mettre un peu à l’ombre pas trop près des fourmis,.Après une ou deux cigarettes nous apercevons Rachid, nous lui faisons signe et il vient nous rejoindre. Il me propose d’aller au 58 rue de Constantine chez sa belle sœur qui habite dans l’ancien appartement de ma cousine Maïté pour prendre des photos de cet appartement, photos que m’avez demandé Maïté. Nous nous y rendons tous les trois, j’ai pris mes photos et un rafraîchissement offert par la belle sœur de Rachid. Je la remercie pour sa gentillesse et nous allons chez Rachid pour faire nos adieux à son épouse, à son fils, Hassan mon grand ami. Après avoir déguster un bon café avec des petites choses pour l’accompagner nous redescendons sur la rue de Constantine où Abdenour doit venir nous chercher après avoir quitter son travail. Je prends depuis une cour quelques photos de la façade l’immeuble de Rachid qui donne coté mer pour mon ami JBB  et je rejoins Germaine qui guette Abdenour. Nous sommes là tous les deux quand passe une voiture avec deux jeunes, nous voyons une tête sortir et hurler :  « Salut Gigi, Salut Weweach, nom donner à Germaine, ni Germaine ni moi  n’avons pus reconnaître qui nous saluer, la voiture roulait trop vite. Abdenour arrive, nous embarquons dans la voiture et Germaine lui demande de s’arrêter chez un fleuriste pour acheter des fleurs pour sa maman MIMI . Les fleurs trouvées et achetées nous demandons à Abdenour où se trouve la pâtisserie qui fait de si bons gâteaux européens et surtout des mille-feuilles régal de Dalila son épouse, il nous amène à Kouba où elle est située. Cette pâtisserie, est très réputée et lorsque l’ambassade Française donne une réception c’est ici que le gâteaus sont commandés. Avec Germaine nous prenons deux gros gâteaux pour toute la famille dont un mille-feuilles. Il fait déjà nuit que le temps passe vite dans ce beau pays, trop vite à mon goût. Nous arrivons chez Abdenour, Germaine offre les fleurs à MIMI et les gâteaux à Dalila je vais faire un petit tour sur l’ordinateur d’Abdenour et nous passons à table.

 

Comme à son habitude Dalila nous a fait un vrai festin,  Chorba, Bourrecks, Courgettes farcies en sauce, je ne sais plus quoi encore et du thé pour déguster le mille-feuilles    régal de Dalila. Gilbert n’arrêtant pas de parler il se fait tard et nous téléphonons à un « taxieur », ami de Hassan mais ce dernier est désolé il ne pourra nous accompagner, il

est avec un client assez loin d’Alger. Vue de l’heure tardive nous ne voulons pas qu’Abdenour nous ramène à Aïn-Taya car demain il doit se lever tôt pour aller travailler. Il téléphone à un de ses amis plombier de métier et occasionnellement « taxieur » ( n’oubliaient pas la fameuse phrase « on se débrouille »)ce dernier lui dit qu’il passera nous prendre dans 15 minutes, le temps pour nous de dire au revoir en espérant les revoir très bientôt, à tous les membres de notre nouvelle famille Algérienne. Nous embarquons Germaine à l’arrière et moi à coté du chauffeur, dans la voiture du plombier taxi pour notre pension. Encore une petite anecdote, la voiture possédait un lecteur de CD et notre chauffeur l’a mis en route pour écouter un chanteur arabe mais pensant certainement nous gêner le volume du son était très bas. Je demande si il pouvait augmentait le volume car je trouvait que ce chanteur avait une belle voix, il s’exécute en me donnant le titre de la chanson et le nom du chanteur et pendant tout le trajet j’ai pu entendre cette jolie voix ……………………..au grand malheur de Germaine qui assise à l’arrière du véhicule avait les deux haut parleurs, qui étaient installés sur la plage arrière, juste à la hauteur de sa tête à 10 centimètres de ses oreilles, elle a apprécier notre arrivée à Aïn-Taya.

 

 C’est seulement à minuit trente, une fois dans la pension qu’elle me raconte qu’elle a failli devenir sourde et pourquoi. Pauvre Germaine encore une bavure de ton ami Gilbert qui ne peut s’empêcher de parler.

 

Nous regagnons nos chambres où une bonne douche va pouvoir dégager les décibels accumulés dans les oreilles de Germaine et à moi d’apprécier mon lit.

 

 

 

 

Publié dans papy-rider

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